L'enfant gigogne

Qui un jour, sous l’emprise d’une réaction incontrôlée ou d’une émotion envahissante ne s’est pas exclamé :

« C’est plus fort que moi, j’peux pas m’en empêcher » !

Jean-Paul Fluteau apporte, avec des mots simples, un éclairage original sur les maux personnels et relationnels de la vie quotidienne : phobies, dépressions, boulimies, traumatismes et troubles sexuels, maladies et accidents, vie familiale, vie de couple …

A l’aide d’exemples vivants, il nous explique:

Comment ces difficultés peuvent être regardées, non pas comme la marque de la fatalité et de l’impuissance, mais comme des panneaux indicateurs nous invitant à la plus belle rencontre qui soit : la rencontre avec nos « enfants gigognes » intérieurs,
Comment les expériences traumatisantes de l’enfance se pétrifient dans la mémoire et créent ainsi une sorte d’enfant « fantôme » intérieur : « l’enfant gigogne »,
Comment ces « enfants gigognes » emprisonnés appellent à l’aide et font irruption dans notre vie quotidienne avec ces envahissements émotionnels et tous ces maux,
Comment mettre en paix ces « enfants gigognes » en souffrance « Pour Nous Libérer »

Voilà la fabuleuse aventure intérieure qui nous est proposée dans cet ouvrage pour aller à la rencontre de « l’enfant gigogne » !

Extrait: 

Au-delà, de la nature même des situations vécues par chacun de nous, j’ai pu observer que c’est surtout le regard que nous portons sur les « choses » qui est à l’origine de nos plus grandes souffrances. Les conditionnements éducatifs culturels et médiatiques nous forgent des visions du monde et de nous-même handicapantes.

Imaginez que, depuis votre plus petite enfance, vous ayez appris que respirer est mal et honteux et que vous ayez même été puni de le faire, dans quels conflits intérieurs seriez-vous maintenant, pris entre votre besoin naturel vital et cet interdit éducatif arbitraire et paradoxal ? Ne retrouve t-on pas la folie de cet exemple fictif dans de nombreux contextes bien réels de notre vie ? Cette folie n’existe-t-elle pas dans le regard que nous avons appris à poser sur nos émotions ? (il faut les taire et les contrôler) sur l’émotion de colère en particulier (la ressentir c’est être mauvais ou méchant) sur la sexualité (c’est sale et honteux).

J’ai rencontré tellement de personnes qui souffraient du fait d’être persuadées de ne pas être normales, d’être malades, en ressentant des émotions incompréhensibles et soudaines bien plus qu’elles ne souffraient du fait de l’expérience même de l’émotion ressentie.

Par ailleurs notre culture nous a appris à regarder tout ce qui en apparence est dérangeant et désagréable, comme nocif et nuisible et à éliminer au plus vite. Ainsi avons-nous procédé, au cours du siècle dernier, avec les espèces végétales et animales dites «nuisibles» pour nous apercevoir, après leur élimination, de leur rôle subtil et déterminant dans l’équilibre écologique naturel. Ainsi continuons-nous de procéder, à d’autres niveaux, avec les «troubles de santé», les «maladies mentales», les «troubles du comportement», «les difficultés relationnelles», «les problèmes» chez l’enfant, «les émotions parasitantes», que nous considérons a priori comme des handicaps dont il faut au plus vite se débarrasser.

Couverture: 

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