En apparence, le Génosociogramme pourrait passer pour un arbre généalogique qui aurait été rebaptisé. En réalité, le génosociogramme constitue un “outil” d’une extraordinaire richesse autant pour les pratiques éducatives et sociales que pour les pratiques psychothérapeutiques.

Le génosociogramme ne met pas seulement en évidence les liens chronologiques de parentés biologiques ou adoptifs comme le fait l’arbre généalogique, il rassemble aussi des informations supplémentaires spécifiques et significatives : origine sociale, scolarité, profession, maladie, événements marquants dans le parcours de vie de chaque membre de la chaîne familiale transgénérationnelle.

La simple observation de ces éléments du parcours de chacun de génération en génération, mises à plat graphiquement sur papier révèle des liens invisibles de loyauté, de dépendances, de dettes, de culpabilité, de répétitions entre des personnes séparées parfois par plusieurs générations et qui ne sont jamais connues physiquement.

Force est de croire alors d’admettre que le concept de hasard est bien léger pour expliquer une telle constatation quasi universelle, et que les relations et le devenir humain individuel et collectif dépendent de facteurs et de liens qui vont bien au-delà des simples liens physiques visibles.

Ainsi le génosociogramme peut-être utilisé de multiples façons et à des niveaux variés, comme :

• Outil de diagnostic en thérapie familiale et aussi en thérapie individuelle).
• Outil thérapeutique, pour comprendre, identifier ces liens invisibles et mieux pouvoir s’en défaire.
• Support éducatif structurant pour l’enfant, placé en institution ou en famille d’accueil, pour connaître ses racines et s’y relier.
• Outil social pour le rétablissement de relation entre parents et enfants en rupture.
• Outil polyvalent d’anamnèse pour toutes les pratiques professionnelles éducatives, sanitaires, sociales et psychothérapeutiques.