L’œuvre de mes Enfants Gigognes
En octobre 2014, je me rends à une visite proposée par les services de l’état pour le dépistage du cancer du sein. J’ai une grosseur assez importante sur le sein droit, et je ne me fais aucune illusion quant au diagnostic. L’examen révèle un cancer au sein droit, et vu l’ampleur du nodule, on me fait immédiatement une biopsie sur ce nodule, alors, que seule, l’imagerie échographique ne laisse plus de place au doute…
Puis, la machine infernale se met en route, malgré toutes mes objections on me donne un rdv le surlendemain pour un IRM.
On contacte ma gynécologue sans m’en informer, bref on décide tout pour moi, comme si je n’avais plus aucun droit de regard sur mon corps, ma vie, comme si j’étais devenue sénile … j’arbore tout juste la cinquantaine !!
Je ne pense alors qu’à une chose, sortir au plus vite du cabinet de radiologie, reprendre mes esprits, et me dégager le plus rapidement de toutes ces obligations, qui, je ne sais pourquoi, sont contraires à ce que ma petite voix intérieure me demande.
En temps ordinaire, j’aurai suivi ce protocole sans broncher, mais là, Ô surprise, ma petite voix se fait entendre, d’une manière si intense, que je ne peux que suivre ses conseils, en toute quiétude.
Le plus dur reste à faire. Dans un premier temps, il faut sortir du système médical…c’est vital pour moi.
Ce ne fut pas chose facile. Ma motivation, eu raison de ce harcèlement, et je finis par sortir définitivement des radars de la médecine conventionnelle.
J’étais enfin apaisée. J’avais rempli ma première mission. Une seconde allait immédiatement se mettre en place, que faire de ce cancer ???
Je me suis alors souvenue d’une phrase prononcée par une amie :
« Il faut plonger dans son obscurité pour en ressortir les pépites » !!
Cette phrase ne me quittait pas… Je pris donc rdv chez un médecin, qui, je savais, avait une vision un peu différente du monde médical dominant et de la maladie …
Celle-ci fut catégorique, vous n’avez aucune chance, je vous donne un mois, et ensuite ce sera ablation du sein, chimio et tout ce qui va avec !!!
Ces mots ne pouvaient raisonner en moi, je le savais il y avait autre chose à vivre !
Elle me dit alors, vous pourriez aller voir un psychothérapeute, Jean Paul Fluteau, pour commencer une thérapie sur l’enfant gigogne, une psychothérapie qui aide à guérir des blessures oubliées du passé.
Mais vos chances sont pratiquement inexistantes, il faut vraiment faire preuve d’humilité pour réaliser ce travail !
Enfin, j’entendais, ce que j’étais venue chercher…ma petite voix était en accord avec cette proposition.
Je la remerciais du fond du cœur, et je m’empressai d’aller voir sur internet les coordonnées du dit thérapeute !
J’aurai surtout souhaité travailler ce souci avec une femme mais je ne baissai pas les bras et je pris mon téléphone immédiatement pour prendre un RV. Après quelques échanges, j’obtins mon rdv le mois d’ après.
Le jour « J » arriva. Le cabinet était à 3 heures de mon domicile, une contrainte de plus qui s’ajoutait à la terreur de travailler avec un homme, mais j’étais motivée comme jamais, et j’irai donc jusqu’au bout !!.
Je savais intuitivement, que c’était cette thérapie que je devais choisir, ce thérapeute et rien d’autre… Je puis vous assurer que j’ai dû faire appel à des forces insoupçonnées pour ne pas faire machine arrière !
La porte s’ouvre, mes jambes tremblent… holà là, comment vais-je faire pour lui expliquer ce dont je souffre… il m’accueille pourtant avec beaucoup de gentillesse, dans un univers plutôt très Feng Shui, mais j’ai peur….
Je lui explique que l’on vient de me découvrir un cancer au sein droit, que je ne peux me résoudre à suivre le protocole traditionnellement proposé, et que sur les conseils d’un médecin, je viens le consulter.
En même temps que j’exprime ces quelques phrases, je prends conscience, qu’il va sans doute me prendre pour une folle !!!
Soigner un cancer, avec la TEG, il va me jeter dehors !
Je lui exprime donc très vite, que la seule motivation qui explique ma présence est de comprendre ce que mon corps veut me dire, et c’est là ma seule motivation…
JE VEUX COMPRENDRE, c’est un cri au secours à l’intérieur de mon être !
Et là, alléluia, il entend ma demande ! Mon cœur bat la chamade. Car, je suis toujours impressionnée par cet homme au physique imposant, et dans mon esprit se succède une multitude de questions….
Je n’ai pas le temps de m’attarder sur mon état intérieur, que JP Fluteau pose ses premières questions…
Émotionnellement, j’ai l’impression de passer un oral de BAC !!!
Il me pose des questions sur ma vie, ma famille, mes soucis de santé, je prends alors conscience que mes soucis les plus importants se manifestent toujours à l’approche de ma date anniversaire, et puis….
Question que je ne comprends absolument pas sur le coup…. « Lequel de ces 2 hommes vous posent le plus de soucis : votre père ou votre grand père ?? »
Je ne comprends vraiment pas le sens de cette question, ce sont 2 hommes que j’aime plus que tout, pourquoi ne me pose-t-il pas la question au sujet de mon mari… lui effectivement, il me pose problème !
Pourtant cela ne semble pas du tout l’intéresser, il sait exactement où il va, il maitrise parfaitement la situation, avec une adresse exceptionnelle !
Je comprendrais des mois plus tard, que ses questions étaient pertinentes, comme influencées par un détecteur intérieur, dont lui seul connait le fonctionnement !!!
Sur ces quelques échanges, il prit des notes, m’expliqua le déroulement du travail qui allait suivre. Si je le désirais, d’ici un mois nous pourrions faire une séance d’exploration de la mémoire non consciente à partir de l’émotion en lien avec mon « problème », pour me permettre d’accéder à l’ouverture de la porte d’un vécu traumatique possible, et quelques semaines après une autre séance pour la mise en paix de la petite fille retrouvée.
Si vous vous interrogez sur le déroulement des séances : « on ne dort pas », on reste conscient, et surtout, malgré les souvenirs parfois violents que nous pouvons faire remonter à la surface de notre conscient, la TEG nous donne les ressources pour mettre en paix ce petit enfant qui a souffert.
Nous ne sommes donc pas assommés de douleurs, lorsque nous ressortons de séance.
A l’issue de cette première rencontre, Jean Paul Fluteau, me fixa un nouveau rdv.
De retour à mon domicile, j’éprouvai le besoin impérieux de méditer.
Derrière chaque méditation, des images arrivaient, plus parlantes les unes que les autres, bien que je ne les compris pas sur le coup.
Puis, arriva le second rdv avec la première exploration en état de conscience modifiée. C’était très angoissant et si impressionnant à la fois. Nous allions commencer le premier voyage en état de conscience modifiée.
Finalement, ce voyage s’établit très rapidement, il me donna accès à mon disque dur interne, verrouillé depuis des années pour me permettre de survivre aux évènements vécus dans l’enfance et la vie intra utérine.
Le corps est un être fabuleux, doué d’une intelligence subtile et remarquable.
Au fil des séances, je découvris très vite, que j’avais été abusée dans ma plus tendre enfance vers l’âge de 3 ans.
Abus vécu d’une extrême violence, qui m’obligea à l’époque, à renouer très vite, avec « le monde d’ailleurs » d’où je venais pour y reprendre les ressources nécessaires à mon incarnation.
Je garderai cet accès particulier à ce monde, tout au long de ma vie, car semée de grandes souffrances.
Je savais que j’allais avoir besoin de cet amour inconditionnel, pour traverser toutes les épreuves qui allaient être mises sur ma route. Epreuves nécessaires à une libération personnelle, mais familiale aussi, pour ne pas dire transgénérationnelle.
Et, j’avais de toute évidence, fait le choix de cette incarnation ! Ma mission était intense, mon acharnement à réussir immarcescible !
Je venais de revivre en état de conscience modifiée, cette charge émotionnelle non évacuée à l’époque, s’enkystant au fil des années. Ces émotions s’étaient mises en sommeil, dans les oubliettes de l’inconscient, oubli nécessaire à cet enfant pour continuer sa route.
J’avais donc attiré à moi tout au long de ma vie, tel un aimant, les épreuves nécessaires à cette libération !
Lors d’autres explorations de l’Enfant Gigogne, je retrouvai des attouchements imposés par mon grand-père, cet homme que j’aimais tant…
Ce fut le premier grand mouvement au niveau de mes cellules !
Le corps avait été entendu et reconnu dans ses souffrances. C’est tout naturellement, que celui-ci se mit en mode réparation !
Je sentis sur le chemin du retour de cette mémorable consultation, une douleur violente dans mon sein, comme quelque chose qui éclatait !
Et, en même temps, ma petite voix me disait ne touche pas ton corps, laisse faire, et ce, pendant presqu’une semaine ! J’étais tellement impatiente de toucher ce sein, habituée depuis des mois, à le caresser comme une maman, qui caresse son enfant en souffrance !
Ce jour arriva très vite, bien que je ne m’attende à rien de particulier, juste cette envie de caresser à nouveau ce sein.
Quelle ne fut pas ma surprise… il n’y avait plus de nodule, tout du moins je ne sentais plus rien… Très vite, je fis confirmer ce ressenti par un examen qui ne découvrit plus aucune cellule cancéreuse ! Je n’en croyais pas mes yeux !!!
Mon corps, cet être doué d’une intelligence hors norme, dépassant toutes mes visons du corps humain, venait d’accomplir « l’impossible »..
Il s’était auto réparé !!
La reconnexion avec ces moments traumatisants de mon enfance, puis la mise en paix de cette petite fille, avait permis cela !!!
J’aurai eu envie de clamer à tous cette guérison, mais cela n’était pas possible. Je vivais cette maladie seule, dans le plus grand des silences, afin de réunir en moi toute l’énergie nécessaire à ce travail, sans me laisser influencer ou perturber par les pensées ou convictions des autres.
Je savourai donc, pratiquement seule cette première victoire !
Puis j’enchainais les consultations, car je savais que l’histoire ne s’arrêtait pas là…
Comment le savais-je ??
Car, entre chaque rdv des émotions, des mots, ou des maux, refaisaient surface… avec cette même sensation « c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher… » Phrase mythique que j’ai très vite mémorisée, car étant le signe annonciateur d’un enfant gigogne pointant le bout de son nez …
Ces comportements que nous jugeons inappropriés ou difficiles, sont les indices d’un processus de réveil de mémoires émotionnelles en rapport avec un vécu d’un enfant gigogne qui s’agite en nous pour attirer notre attention.
Après avoir retrouvé cette petite fille abusée de nombreuses fois par son entourage masculin, je découvris qu’elle était née d’un viol.
Que sa maman, et l’homme en question, avait cherché à tuer ce fœtus, dont ils ne souhaitaient pas voir le jour.
Que pour me sauver de cette monstrueuse agression au sein de cet utérus, mon frère jumeau avait fait « le choix » de quitter le nid, pour me laisser la vie sauve.
Mon père n’était donc pas mon père biologique…
La TEG m’avait donné les outils pour aller de l’avant et rester dans l’amour inconditionnel.
A chacune des libérations de l’enfant gigogne, j’avais la sensation de grandir, de m’ancrer, de me densifier…je me sentais de mieux en mieux.
Pour moi, c’était donc devenu très clair, grâce à ce travail.
J’avais fait le choix de cette incarnation, les investigateurs s’étaient tous donnés rdv tout au long de ma vie, afin d’établir tous ensemble cette co-création de la vie et de l’incarnation.
J’avais cette conscience, qui me permettait de regarder les choses au-delà du voile…
Je ne souhaitais maintenant que permettre aux autres d’avoir accès à cette lecture afin de pouvoir se libérer eux-mêmes et vivre leur incarnation dénuée de tous ces sacs à dos qui ne demandent qu’à se vider.
Mission difficile et au combien délicate, car j’appris très vite, que tous n’étaient pas prêt à ce changement, et qu’il fallait donc attendre le MOMENT !
Il fallait attendre que cet enfant gigogne frappe à la porte, ou accepter que celui-ci ne se manifeste jamais dans cette vie.
J’accueillis tout cela avec beaucoup de bienveillance et d’amour inconditionnel. Cet amour qui a jalonné tous les instants de ma vie…le poumon de mon existence.
Cet état d’esprit me permis de traverser d’autres épreuves au combien douloureuses dans ma vie de femme.
Comme je l’ai dit au tout début de ce témoignage, l’unique homme qui me posait problème dans ma vie, était mon mari….
Très vite, après avoir reconnecté les différents enfants gigognes qui avaient pointé le bout de leur nez, je fus mise en condition pour accueillir et mettre au grand jour le passé et les doubles vies que menait cet homme qui avait partagé 30 ans de ma vie : mon mari ! Celui-ci avait plusieurs personnalités !
Alors, que plus jeune, je n’aurai pu admettre une seule trahison extra conjugale, je fus confrontée non pas à une aventure, mais au « catalogue de La Redoute » tout entier ! Tout y était passé, y compris mes amies ! Un nombre très important d’infidélités, mais également de double vie !!
Comment se remettre d’un tel choc ? Comment ne pas avoir envie de mettre sur la place publique tous ces déboires, et le fustiger comme il se doit ?
Une fois de plus ma petite voix se mit en œuvre … je ne devais pas juger… mais apprendre de mon vécu ...
J’avais rencontré cet homme pour me permettre d’avoir accès à toutes mes souffrances, et les transcender !
Il était le miroir de mes empreintes émotionnelles intérieures et le détonateur de la bombe, sans qui rien n’aurait été possible !
Il était le dernier maillon d’un long et fastidieux travail sur mon âme ! Je lui étais reconnaissante de cela.
C’est tout naturellement, mais non sans labeur, que j’appris à regarder non pas un homme vicieux, pour ne pas dire pervers, mais UN ENFANT GIGOGNE dans toute sa complexité !
Un enfant en souffrance, noyé au milieu de tous ces masques !
Tout comme il m’avait ouvert la porte bien inconsciemment à la mise en exergue de mes enfants gigognes, je lui ouvris à mon tour ce chemin de lumière et de libération, afin que lui aussi puisse s’incarner, déposer des containers à vider !
La magie de la vie avait permis à nos enfants gigognes de s’aimanter.
Le choix de ce partenaire dans ma vie n’était donc pas un hasard, mais bel et bien le fruit d’une intelligence qui nous dépasse.
Je puis vous assurer que je ne suis pas une béni oui oui, qui trouve que tout le monde est beau, tout le monde il est joli !
La route fut longue et douloureuse. Cela a monopolisé beaucoup d’énergie, de courage, de patience et surtout d’humilité de ma part. Mais, tellement libérateur pour nous deux !
Toutes ces années, à travailler sur mes Enfants Gigognes, m’ont permise de devenir MOI.
De regarder la vie, les évènements au-delà du filtre !
De ne jamais juger. Mais, au contraire, d’avoir cette lecture presque intuitive de la trame qui se joue derrière chaque personnalité complexe que j’ai pu rencontrer.
Aujourd’hui, je me sens enfin libre, je m’aime et je m’accepte telle que je suis.
Je peux grâce à tout ce travail accompli avec la thérapie Enfant Gigogne, aller vers ce qui m’attend en toute quiétude.
Je suis emplie d’un Amour Inconditionnel, qui me permet de regarder la vie différemment.
J’ai enfin compris pourquoi dans ma plus tendre enfance, je me posais toujours cette question : suis-je une enfant adoptée ?
Cette aversion totale pour le milieu médical (mon géniteur étant un médecin ! ).
Et enfin, pourquoi pendant près de 30 ans, dès mon mariage, je faisais toujours le même cauchemar plusieurs fois par semaine, qui me plongeait dans une terreur et tristesse absolue : je rêvais que mon mari me trompait, et j’étais totalement transparente à ses côtés !
Plus rien de tout cela n’existe aujourd’hui, car mes enfants gigognes ont été mis en paix, et je pense avoir stoppé la transmission intergénérationnelle.
Je suis heureuse et profondément touchée aujourd’hui, de pouvoir vous faire partager mon parcours.
Et, je souhaite à chacun, d’avoir ce bonheur immense de vivre et réaliser pleinement ce pour quoi il s’est incarné.
Mes remerciements les plus profonds à JP FLUTEAU, pour avoir été inspiré avec autant de grâce et de sensibilité, à la création de cette méthode de la Thérapie Enfant Gigogne. Pour sa patience, son écoute active, ainsi que son abnégation durant les séances.
Et aussi à son élève, Catherine REIX pour son travail remarquable, et la touche féminine qu’elle a su insuffler à son accompagnement.
Tous deux m’ont accompagnée durant presque 3 ans, sans eux, rien n’aurait été possible.
Vous resterez à jamais une étoile scintillante en mon cœur. La TEG, m’a permise de naitre à moi-même…quelle douceur, pour le cœur et l’âme, je puis vous l’affirmer.
Je souhaite également remercier mon mari, d’avoir permis cette rencontre entre nos deux âmes. De m’avoir fait suffisamment confiance pour me suivre dans cette démarche libératrice pour chacun.
Je sais combien cela a pu être compliqué pour lui de briser tous ses schémas, et l’armure qu’il s’était construite. Son travail n’est toujours pas terminé…il faut accepter que nous n’avancions pas tous au même rythme !
Je n’oublie pas non plus, cette amie rencontré au détour d’une conférence, qui me livra cette phrase magique, qui fut le premier déclencheur de cette remise en question.
Et enfin, ce médecin, qui m’a accompagné avec une attention toute particulière, et beaucoup de bienveillance. C’est elle qui a permis cette rencontre fabuleuse, avec Jean Paul FLUTEAU, qui changea à jamais ma vie.
Si vous faites ce choix de la TEG, soyez patients, cela peut prendre du temps.
Ce travail nécessite une motivation et un engagement personnels importants et il faut avoir conscience, comme le dit JP Fluteau dans ses écrits, que :
« Le travail d’exploration de la mémoire non consciente peut faire remonter à la conscience des vécus douloureux dont la nature peut être susceptible de remettre en question la représentation que l’on se fait de notre histoire et de nos relations passées avec nos proches. »
Mais, quel bonheur de vivre ensuite LIBRE et tellement plus légère….
Thérapie Enfant Gigogne® conduite par:
Jean Paul Fluteau - Psychologue clinicien - Psychothérapeute
Catherine Reix - Psychopraticienne
catherine.reix@protonmail.com